Le Lycée Asuka


 
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 Ein Geist der Arglist

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Soma Von Schicksal

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MessageSujet: Ein Geist der Arglist   Ein Geist der Arglist EmptySam 17 Déc - 23:10

Soma ouvrit lentement une paupière. Il vit sans surprise le plafond blanc de sa chambre - qui devait un jour avoir été beige. Il bailla longuement, repoussa une mèche de cheveux blancs qui lui tombait sur les yeux, puis ouvrit l'autre paupière. Aujourd'hui était sa première journée de travail au Lycée Asuka, et bien qu'il serait volontiers resté un peu plus sous les draps, il devait se lever. Un coup d'œil au réveil lui indiqua qu'il aurait dû être levé depuis une dizaine de minutes. Soma soupira, comment faisait-il pour oublier systématiquement de le programmer ? Sans se presser et conscient de ne pas avoir le temps de manger, il se leva et se dirigea directement vers la salle de bains. Il en ressortit une vingtaine de minutes plus tard. Douché, habillé et coiffé. Il attrapa distraitement sa belle montre sur sa table de chevet et l'accrocha à son poignet. Le silence dans l'appartement lui indiqua que sa sœur était déjà partie au Lycée ; tout de même, elle aurait pu le réveiller... Toutes les affaires dont il avait besoin pour faire cours étant restées dans son casier au Lycée, il n'avait pas à partir chargé. Il mit juste dans sa poche son portefeuille, ses clés et son portable. Ce faisant, il se rendit compte que sa sœur n'avait, elle, pas pensé à prendre ses clés. Cela posait un vrai problème, car Soma ne pouvait se permettre de laisser la porte ouverte à tous les cambrioleurs ; mais Shio rentrait avant lui, comment allait-elle faire ? Après deux secondes de réflexion, il emporta aussi les clés de sa sœur, sortit de l'appartement et ferma derrière lui. Il trouverait bien, pendant la journée, un moment pour rendre ses clés à Shio.

L'appartement qu'il louait avec sa sœur n'était certes pas très luxueux, mais l'avantage, c'est qu'il ne se trouvait qu'à cinq minutes de marche du Lycée. Malgré son réveil tardif, il put ainsi arriver à peu près à temps. Il entra dans le Lycée par la porte de derrière – plus rapide –, grimpa quatres à quatres les marches de l'escalier et se dirigea vers la salle des professeurs. La professeur principale remplaçante de la classe A, Anna Matsuru, l'attendait. Évidemment. Depuis qu'il avait été nommé à son poste, elle s'était proposée de lui présenter les élèves de sa nouvelle classe ; c'était très gentil de sa part, mais ça allait lui faire prendre encore plus de retard... Il ouvrit son casier, prit le sac contenant toutes les affaires nécessaires pour son cours et sortit de la salle aussi vite qu'il y était entré, miss Matsuru sur ses talons. Bien qu'il lui répétât que ce n'était pas la peine, elle insista pour le présenter à la classe. Elle ajouta avec un air inquiet qu'il n'avait pas bonne mine... Soma avait en effet une certaine douleur au crâne depuis un moment, mais ça lui arrivait relativement souvent. Pas de quoi s'inquiéter, donc.

Le jeune professeur ne se rendit compte de la gravité de son état que quand, dans le couloir, en pleine conversation avec sa collègue, il se mit à cracher du sang. Horrifiée, Anna le prit par le bras, l'obligea à marcher en insistant pour qu'il s'appuie sur son épaule et le guida sans détours vers l'infirmerie. Soma avait les yeux troublés par le sang quand il vit la porte de l'infirmerie s'ouvrir sur une ravissante jeune femme qui réagit à sa vue par une sorte de regard intéressé. Pas plus étonnée que ça de voir un homme cracher du sang. L'origine de sa maladie le frappa comme une évidence ; après tout, sa famille n'avait-elle pas été victime de cette maladie héréditaire ? Il en était lui aussi porteur, immanquablement. Dans un souffle, il parvint à murmurer :
« Munich, bureau de diagnostic de l'hôpital Heil, le dossier... »

La dernière chose qu'il vit avant de sombrer dans l'inconscience fut ce voile sanglant, caractéristique lorsqu'on pleure des larmes de sang.
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Kaede Toru

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MessageSujet: Re: Ein Geist der Arglist   Ein Geist der Arglist EmptyDim 25 Déc - 20:36

Kaede, assise sur une des chaises de l’infirmerie, parcourait les différents dossiers des élèves et des enseignants de cette école en désespérant de trouver quelque chose d’intéressant. Quelques allergies bénignes, des élèves asthmatiques, une ou deux personnes à qui il manquait un doigt suite à une malformation génétique, chose qu’elle a déjà un peu étudié…bref, rien de très palpitant en soi. La seule personne qu’elle ait trouvé un tant soit peu intéressante était une jeune fille qui répondait au nom d’Alice Liddell ; malheureusement, il s’agissait aussi de l’une des seules personnes qu’elle n’avait pas le droit de toucher en raison du rang de sa famille. Elle devrait en revanche la voir assez souvent pour vérifier le bon maintien de son corps. La jeune femme avait déjà eu l’occasion auparavant de rencontrer des gens atteints d’insensibilité congénitale à la douleur, mais jamais elle n’avait pu étudier un spécimen de très près…dommage qu’elle ne puisse pas lui faire faire un examen « plus poussé », elle était certaine que cela se révèlerait très instructif.

Sa tranquillité –qu’elle aurait plutôt qualifiée d’ennui- fut bientôt rompue par deux personnes qui entrèrent dans l’infirmerie sans se donner la peine de frapper. Elle jeta immédiatement un regard intéressé au jeune homme apparemment mal en point qui semblait avoir craché du sang. Chose encore plus étrange, des larmes vermeilles s'écoulaient de ses yeux. Écoutant d’une oreille les jérémiades de la femme qu’elle reconnut comme étant une professeure remplaçante qui allait bientôt quitter l’établissement, Kaede imagina rapidement diverses hypothèses sur la cause de son état. Elle avait lu son dossier hier en même temps que celui de tous les autres professeurs, mais elle n’y avait rien trouvé de particulier d’un point de vue médical. Peut-être une embolie pulmonaire ou un cancer du poumon ?A première vue, il ne s'agissait pas d'un problème de dents, mais elle ne devait pas non plus exclure cette possibilité. Mais dans tout les cas, pourquoi des larmes de sang ? Dans l’immédiat, elle ne voyait pas comment les deux phénomènes pourraient être reliés. D’une voix un peu rauque, l’homme murmura soudain quelque chose à propos de l’hôpital Heil de Munich avant de fermer les yeux, son corps s’affaissant légèrement. Ses mots piquèrent la curiosité de la jeune femme et elle les grava dans sa mémoire, se promettant d’éclaircir ce mystère le plus rapidement possible.

« Installez-le sur un lit et vite ! »
dit-elle en s’efforçant de prendre l’air paniqué qui convient à ce genre de situations.

L’infirmière aida la jeune femme à l’installer et en profita pour l’observer. La peau sombre et les cheveux blancs, il n’avait pas un physique que l’on pourrait qualifier de commun. Ses traits étaient occidentaux, et elle se souvint qu’il y avait un professeur d’origine Allemande. C’était sans doute lui. Elle trouvait que c’était une jolie langue, mais son point de vue n’était pas vraiment partagé par la majorité des gens.

Après un bref interrogatoire, elle congédia mademoiselle Matsuru –elle avait finit par se rappeler de son prénom- en lui disant qu’elle s’occupait de tout. En vérité, c’était surtout qu’elle ne se sentait pas d’humeur à supporter sa présence plus longtemps. A coup sûr, elle connaissait à peine cet homme, alors pourquoi autant s’exciter sur son état ? Décidément, il y a des choses qu’elle avait du mal à comprendre…une fois qu’elle fut partie, elle examina attentivement le corps de l’homme pour essayer de repérer d’autres symptômes que la perte de sang, mais sans succès. Elle devrait attendre son réveil pour faire un test plus complet, et s’il le fallait, elle l’emmènerait à l’hôpital pour des analyses. Il y avait certes beaucoup de matériel dans les sous-sols du lycée mais pour l’instant, elle ne souhaitait pas l’y amener.

Une fois qu’elle se fut assuré que les écoulements de sang avaient bel et bien cessés et qu'elle eut nettoyé le visage de son patient, Kaede s’empara du combiné, à la fois curieuse et excitée. Cet homme cachait quelque chose, et elle avait bien l’intention de découvrir quoi! Elle appela d’abord l’un de ses contacts qui vivait à Munich. C’était un homme assez influent qu’elle connaissait depuis le lycée, et elle savait qu’il l’aiderait. Ils se ressemblaient assez, bien qu'elle soit scientifique et lui PDG, et si elle croyait encore à l’amitié, sans doute aurait-elle pu le qualifier d'ami. Elle n'était ceendant pas assez naïve pour ne pas savoir qu'en cas de problème, il n'hésiterait pas à lui planter un couteau dans le dos...et elle ferait sans doute de même si le besoin s'en faisait sentir. Comme prévu, il la transféra rapidement sur le directeur de l'hôpital Heil à qui elle s'adressa dans un parfait Allemand. Celui-ci semblait assez pressé et peu disposé à discuter avec elle, mais quand elle prononça le nom "Von Schicksal", son attitude changea du tout au tout. Après un bref silence, il commença à parler...et la jeune infirmière ressentit exactement la même chose que lors de son "entretien d'embauche" avec l'héritier des Endô. Ce mélange d'excitation et d'envie, cette pointe d'appréhension, cette passion que d'autres auraient nommé folie...Si elle avait du le comparer à quelque chose, elle aurait sans hésité choisit la flamme. Une flamme gigantesque qui brûle, qui brûle, et qui ne s'éteindrait pour rien au monde. Tout ce qui faisait d'elle ce qu'elle était vraiment.

Une demi-heure plus tard, Kaede commença à observer des signes de réveils chez son patient. Elle raccrocha avec la promesse du directeur de lui envoyer toutes les informations dont elle aurait besoin dans les plus brefs délais. Elle inspira profondément, cherchant en vain à calmer l’excitation qui menaçait de la submerger. Voilà une chose qu'elle ne s'attendait pas à trouver en venant ici! Une maladie héréditaire très rare, aucun remède, très peu d'espoir: l'Arglist. Et dire qu’elle avait les deux seules personnes connues pour être atteintes de la maladie sous la main ! Elle comptait bien percer le mystère de l’Arglist et de guérir les Von Schicksal ! Si elle avait longtemps travaillé dans la recherche, ce n’était pas seulement pour satisfaire sa soif de connaissance sur le corps humain, elle était bien évidemment heureuse de savoir qu’elle contribuait à sauver des vies. Mais au passage, elle verrait également s’il n’était pas possible de transmettre la maladie à quelqu’un d’autre…après tout, ça pourrait toujours être utile, non ? Enfin fallait-il d’abord mettre au point un remède. Vu le nombre de temps que ces chercheurs avaient passés dessus sans résultat, ça risquait d’être ardu. Mais Kaede n’était pas du genre à renoncer facilement !
Elle se leva de sa chaise et se dirigea vers le lit sur lequel était allongé Von Schiksal. En effet, elle ne s'était pas trompée: il était réveillé. La jeune femme s’était un peu calmée, et elle ne laissait plus rien paraitre du trouble qui l’avait agitée plus tôt.

"Enfin réveillé, professeur Von Schicksal? Comment vous sentez-vous?"
lui demanda-t-elle en ayant l'air soucieuse. "Mademoiselle Matsuru vous a amené ici après que vous ayez commencé à cracher du sang. Ça vous était déjà arrivé auparavant?"

Elle fit de son mieux pour ne pas le bombarder de questions dès son réveil. Il fallait quand même lui laisser le temps d'émerger...surtout après ce qui lui était arrivé, car il ne devait plus y voir très clair.
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Soma Von Schicksal

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MessageSujet: Re: Ein Geist der Arglist   Ein Geist der Arglist EmptyVen 30 Déc - 15:48

« Enfin réveillé, professeur Von Schicksal? Comment vous sentez-vous ? Mademoiselle Matsuru vous a amené ici après que vous ayez commencé à cracher du sang. Ça vous était déjà arrivé auparavant ? »

Soma ferma les yeux, les rouvrit. Il n’était toujours pas complètement réveillé, et la subite perte de sang l’avait plongé dans un état de demi-somnolence. Il avait cependant encore assez de force pour regarder autour de lui et – il l’espérait – parler. La jeune femme penchée sur le lit devait être l’infirmière qu’il avait eu le temps de voir avant de s’évanouir. Visiblement, malgré l’importante perte de sang de Soma, elle semblait plus intéressée par les informations qu’une discussion avec lui pourrait lui apporter qu’à lui faire une transfusion, pourquoi cela ? Soma pencha légèrement la tête sur le côté pour voir le visage de l’infirmière, et il comprit : Même si elle semblait faire des efforts pour paraître inquiète, l’évidente gravité de l’état de Soma ne faisait que stimuler sa curiosité… Il soupira doucement. Pourquoi fallait-il, en plus d’être atteint d’une maladie incurable, qu’il tombe sur une infirmière aux penchants sadiques pour le soigner ? Et sans même parler de pouvoir soigner… Visiblement, elle avait téléphoné à Munich pour avoir des informations. Dans ce cas, ils n’allaient pas tarder à lui faire parvenir le dossier… Elle était donc au courant que même un bataillon de scientifiques et de diagnosticiens Allemands n’avait pas suffi à faire avancer d’un pouce les recherches sur la maladie ; et pour cause : Les symptômes étaient différents pour chaque sujet atteint… Un vrai cauchemar de médecin. Pourtant, elle paraissait très confiante, presque excitée par cette maladie mystérieuse. Les sujets – les condamnés, devrait-on dire – étaient tous de la même famille… Sur sept générations, les Von Schicksal avaient été atteints de cette horrible condamnation. Tous en étaient morts, sauf trois qui avaient choisi le suicide dés l’apparition des symptômes. Soma et Shio avaient entre autres assisté au développement de l’Arglist chez leurs parents, cette expérience les avait marqués à jamais. Même s’ils ne parvenait pas à soigner la maladie, les médecins parvenaient à comprendre les symptômes chez chaque sujet, encore heureux… Mais à partir de cela, ils pouvaient soigner la maladie, c’est pourquoi l’Arglist,– cette malédiction –, visiblement décidée à éradiquer les Von Schicksal, avait redoublé d’ingéniosité et de malice – d’où son nom –, élaborant des symptômes toujours plus complexes, redoublant de diabolisme et de cruauté pour finalement tuer le patient. Comme si la maladie avait une volonté propre…

C’était effrayant, et en même temps fascinant. Enfin, ça l’avait été pour les scientifiques de Munich jusqu’à ce que Soma décide de partir, lui et la dernière porteuse de la maladie, au Japon. Quel intérêt à rester une minute de plus dans cette énorme demeure désormais vidée de la présence de leurs parents ? De plus, Soma n’avait plus le droit d’enseigner en Allemagne et lui et Shio parlaient bien le Japonais. Cependant, ce n’était pas ainsi qu’ils se débarrasseraient de cette malédiction, Soma s’en rendait compte maintenant… Ses yeux à demi fermés s’ouvrirent brusquement : Et Shio ? D’après le peu que les médecins Allemands avaient pu tirer de la maladie, il leur semblait qu’elle se réveillait aux alentours de quinze ans. Ensuite, tout dépendait de la résistance de l’organisme vis-à-vis de l’Arglist ; Leur père était donc mort à quarante-cinq ans, et leur mère à quarante-deux ans. Si les symptômes atteignaient déjà Soma, qui avait vingt-quatre ans, ils pouvaient aussi atteindre sa petite sœur de quinze ans… Non, c’était impossible ; à sa connaissance, aucun Von Schicksal n’était mort si jeune. Mais avec l’Arglist, il fallait s’attendre à tout… Se souvenant soudain que l’infirmière lui avait parlé, Soma ouvrit la bouche et voulut lui répondre, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Horrifié, il voulu se redresser du lit, mais ses muscles étaient comme engourdis et il n’y parvenait pas. C’est alors qu’il se rendit compte d’une étrange sensation, comme si un liquide coulait sur sa tempe gauche… En fait, son œil gauche avait continué de pleurer du sang. Pourquoi seulement le gauche ? Parce que l’infirmière était à droite du lit et ne pouvait pas s’en rendre compte ? Le sang coulait seulement sur la tempe de Soma que l’infirmière ne pouvait voir, touchant légèrement ses cheveux, mais pas une goutte ne tombait du lit. Soma comprit alors pourquoi il se sentait si faible : S’il perdait son sang depuis tout à l’heure, c’était bien normal… Il lui fallait une transfusion au plus vite. Seulement, complètement paralysé, il ne parvenait pas à le signaler à l’infirmière, qui semblait toujours attendre sa réponse. S’était-elle rendue compte qu’il perdait encore du sang ? Son regard fut voilé par des taches pourpres et il ferma les yeux bien malgré lui…

Lorsqu’il reprit conscience, il était toujours à la même place, dans l’infirmerie. L’infirmière devait lui avoir fait une transfusion, car il réussit à bouger les doigts et même à se redresser sur le lit. Sa question lui revint alors en mémoire, et il estima que c’était le moment d’y répondre.
« Mademoiselle ? Non, ça ne m’était jamais arrivé avant. Je pense donc que ce sont… « Mes » symptômes pour l’Arglist. Après, à vous de voir… Ma petite sœur est en classe en ce moment ; si vous voulez, faîtes-la venir, vous aurez un second sujet… »

L’infirmière lui répondit quelque chose qu’il ne comprit pas. La vue de Soma se troubla, il avait comme une sensation soudaine de vertige. Avec horreur, il sentit quelque choses qui sortait de ses oreilles ; pas de doute sur sa nature. Il comprit aussi cette sensation pour le moins désagréable : L’oreille interne avait due être touchée… Ainsi, voilà l’unique symptôme que l’Arglist avait réservé à Soma : La perte de sang. Il commençait déjà à se vider de son sang par des endroits très différents… Pour pallier à ça, il serait obligé de se faire des transfusions toute la journée… Et perdre son sang en permanence ? Ce n’était pas une vie ! Mais l’Arglist était une fatalité, à moins que cette infirmière n’y trouve un remède… Un remède ? Toutes sortes de médecins Allemands y avaient travaillé pendant plus un siècle, et jamais ils n’y étaient parvenus. Alors comment une simple infirmière scolaire pourrait… Ridicule… Soma eu un sourire méprisant qui lui arracha une quinte de toux et une pluie de gouttelettes de sang. Si l’Arglist avait l’intention de le vider de son sang perpétuellement, il devrait s’habituer à ce genre de choses…
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Kaede Toru

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MessageSujet: Re: Ein Geist der Arglist   Ein Geist der Arglist EmptyMer 11 Jan - 22:46

Une fois réveillé, son patient eut comme un état de flottement. C’est tout à fait normal après un réveil comme le sien et Kaede, patiente, attendit qu’il lui réponde. Au bout d’un léger moment, Von Schiksal la regarda et ouvrit la bouche comme pour s’apprêter à parler, mais aucun son n’en sortit. La jeune femme fronça les sourcils en voyant son visage prendre une expression qui exprimait à la fois peur et panique : que se passait-il ? Venait-il de réaliser qu’il s’agissait de l’Arglist ? Perplexe, elle se pencha un peu pour l’examiner de plus près et écarquilla les yeux en voyant du sang s’écouler de son œil gauche. Elle se souvint d’une phrase que le directeur lui avait dit peu avant de raccrocher.
« C’est comme si cette maladie avait une volonté et une conscience propre…il est impossible de prédire ses réactions. »
Elle comprenait maintenant ce qu’il avait voulu dire par là. Sans perdre une seconde, elle se leva et fouilla dans les affaires de son bureau. Elle y trouva la clé qu’elle cherchait et se dirigea vers la salle annexe de l’infirmerie. Il était rare qu’un simple lycée soit équipé d’un frigo de cette taille, mais Asuka n’était justement pas un simple lycée, et à cet instant elle s’en félicitait. Quelques instants plus tard, elle installait les transfusions à côté de lit du malade désormais inconscient en maudissant brièvement Matsuru. La jeune professeure lui avait dit qu'il lui semblait que son collègue n'avait perdu qu'une petite quantité de sang et que c'était surtout le fait qu'il en crache qui l'avait inquiété.
Je t’en foutrais des « petite quantité»…il vient de perdre connaissance à cause de ça, abrutie! Alors quand on ne sait pas, on se tait! pensa-t-elle rageusement. Si elle le perdait maintenant, ça ne servait à rien ! Certes, il y avait sa sœur, mais mieux valait avoir les deux sous la main…surtout qu’elle ne pouvait pas prédire les symptômes de Shio. Peut-être seraient-ils plus grave encore.

Alors qu’elle terminait de remplir une seringue d’un liquide qui aurait pour effet de l’endormir pendant un certain temps, son patient reprit conscience. Il avait l’air de se sentir mieux et se redressa sur son lit. La jeune infirmière allait lui dire de se rallonger, mais elle fut coupée par la réponse de Von Schicksal. Ah tient, il n’avait pas oublié sa question…

« Mademoiselle ? Non, ça ne m’était jamais arrivé avant. Je pense donc que ce sont… « Mes » symptômes pour l’Arglist. Après, à vous de voir… Ma petite sœur est en classe en ce moment ; si vous voulez, faîtes-la venir, vous aurez un second sujet… »


Elle fronça les sourcils quand il lui parla de sa sœur. Comme si elle allait la faire venir maintenant ! Kaede n’était tout de même pas stupide : tout ce que ferait la fille, c’était paniquer en voyant son frère en sang et la gêner dans sa démarche. Non, elle l’appellerait plus tard, une fois que les choses se seraient stabilisées.

« Je ne vais certainement pas la faire venir maintenant, et ni votre sœur ni vous n’êtes de simples « sujets » pour moi,
annonça Kaede, l’air irritée, comme si elle venait d'entendre quelque chose d'insultant et non une stricte vérité. Et maintenant, rallongez-v… »

Elle s’interrompit en remarquant un liquide rouge sortir des oreilles du jeune homme. La jeune femme se retint de jurer et saisit la seringue qu’elle avait préparé quelques instants auparavant. Du coin de l’œil, elle remarqua un sourire méprisant sur le visage du malade et se demanda s’il lui était destiné. Ce type ne la prenait probablement pas au sérieux…elle se retint de sourire en pensant à sa réaction s'il apprenait qui elle était réellement et attendit que sa quinte de toux se termine, ne se souciant pas des petites gouttes de sang qu’il rejetait.
Une fois qu’il se calma, elle lui fit une piqure et l’observa attentivement, à l’affut du moindre changement. Il avait de nouveau perdu connaissance, mais cette fois-ci, c’était intentionnel. Après un bref instant, il arrêta de perdre du sang, mais qui savait quand il recommencerait à couler. Elle essuya rapidement les taches rouges qui lui maculaient le visage, bien qu’elle se doute que d’autres viendraient bientôt les remplacer. Faire en sorte que Von Schicksal reste endormi pour éviter qu’il ne panique et aggrave les choses était tout ce qu’elle pouvait faire pour l’instant…mais elle n’allait pas en rester là.

Déterminé à réaliser l’objectif qu’elle s’était fixé et à prouver à ce gars de quel bois elle se chauffait, la jeune scientifique se mit au travail.

[Deux jours plus tard…]


D’énormes cernes sous les yeux et ayant l’impression de ne pas avoir connu la douceur d’un lit depuis des lustres, Kaede entra dans l’infirmerie. Elle jeta un coup d’œil à son patient qui, elle y avait bien prit garde, continuait de dormir, et soupire en voyant qu’il avait encore perdu du sang. Cette cois-ci, par le nez et les oreilles. Elle devrait penser à changer les draps…mais pour l’instant, il y avait beaucoup plus important. Répétant un geste qu’elle avait l’impression d’avoir réalisé cent fois depuis que Von Schicksal était ici, elle retira les poches de sang vides puis retira les perfusions du corps de son patient. Si tout se passait bien, il n’en aurait plus besoin. La jeune femme transvasa un liquide d’un rouge étrange dans une seringue, un sourire satisfait aux lèvres.

Trois jours et deux nuits blanches. Voila le temps qu’il lui avait fallu pour mettre ce produit au point. Et dire que son efficacité n’était absolument pas garantie….mais c’était le mieux qu’elle puisse faire dans un si court las de temps. Depuis qu’elle avait commencé ses recherches, elle n’avait cessé de faire des allers-retours entre le sous-sol et l’infirmerie toute les heures ; si la maladie le laissait parfois tranquille quelques instants, il arrivait qu’il perde une –trop- grande quantité de sang en quelques minutes. Kaede se devait de changer les perfusions régulièrement sous peine de le voir mourir trop tôt…elle avait songé à l’envoyer à l’hôpital, où ils seraient plus à même de le surveiller, mais avait rapidement rejeté cette hypothèse : la jeune femme souhaitait l’avoir à porté de main en permanence et ils n’auraient certainement pas accepté qu’une simple infirmière comme elle s’occupe d’un cas aussi grave. C’est pourquoi elle avait consacré toute son énergie à fabriquer un remède provisoire avec les notes des anciens chercheurs et de sa propre expérience.
Par le passé, elle s’était déjà intéressé au moyen de renforcer l’organisme interne d’un être humain, et elle avait prit cette base pour améliorer -en gros- la résistance des vaisseaux sanguins. Bien sûr, elle ne se faisait pas d’illusions : l’Arglist finirait par s’adapter au changement et Von Schicksal recommencerait fatalement à perdre du sang. Mais au moins cela lui laissait-il un certain répit pour continuer ses recherches…et de permettre à cet homme et à sa sœur de mourir un peu plus vieux.
Sans plus attendre, elle injecta la substance dans le corps de son patient et attendit, à la fois impatiente et anxieuse de voir ce qui allait se passer. Dans tous les cas, son réveil allait suivre et il ne se ferait certainement pas sans douleur…mais restait à voir si l’Arglist cesserait d’agir ou si elle réagirait en lui éclatant une artère. Elle se retint de grimacer en songeant à cette option –ça compliquerait considérablement les choses- et resta attentive au moindre changement dans l'état du professeur.

[note: je n'ai pas le temps de me relire immédiatement alors désolée s'il y a des incohérences ou des fautes.]
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Kazuma Shinkuro

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MessageSujet: Re: Ein Geist der Arglist   Ein Geist der Arglist EmptyDim 12 Fév - 15:49

[ce RP est resté sans post depuis maintenant un mois. Si dans une semaine il n'y a toujours pas de nouvelle (que ce soit en me contactant par MP pour me dire que répondre tout de suite est impossible ou en répondant tout simplement) je me verrai dans l'obligation de le déplacer parmi les archives. Merci de votre compréhension.]
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